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Dernière mise à jour : juin 2015

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Didier nous fait le récit de son UTMB. Merci pour ce retour et surtout un très grand bravo à lui.

Quelques photos de son périple :

UTMB

 

Son compte rendu de la course :

Me voilà à Chamonix pour la deuxième fois afin de participer à cet ultra. Je vais enfin pouvoir faire le tour du Mont-Blanc dans son intégralité car en 2012 la météo avait contraint l'organisation à raccourcir le parcours.

Ce vendredi 28 août il fait beau et même très chaud. Je ne me précipite donc pas dans le sas de départ car je me méfie de l'attente en plein soleil qui peut vite rendre les premiers kilomètres difficiles, et il y en a 168 à parcourir.

Un quart d'heure avant le départ, je me faufile dans le premier tiers des coureurs et armé de ma Gopro je commence à filmer la foule qui m'entoure. Sur les 2563 coureurs, 87 pays sont représentés.

Le départ est donné à 18 h précise, pas de bousculade, beaucoup d'émotion, un public impressionnant et en toile de fond : le Mont Blanc. Un petit coucou à Nathalie en passant avant de la retrouver à Saint-Gervais (km 21) où elle se rendra avec les navettes de bus.

Les sensations sont bonnes sur les premiers kilomètres que je déroule à 12 km/h, peu de relief jusqu'aux "Houches" puis grosse montée sèche. On est dans le vif du sujet : 750 m de dénivelé sur à peine 6 kms pour atteindre Le Délevret. C'est raide mais les jambes répondent bien. La descente qui suit sera plus douloureuse car les chaussures choisies (speed cross Salomon) sont trop courtes et les ongles de mes gros orteils ne vont pas résister. Pas grave, je continue on verra pour un changement de chaussures aux Contamines. Les montées et les descentes s'enchainent dans ce décor de carte postale dont un magnifique couché de soleil sur le massif du Mont-Blanc. Quelle chance de participer à cette course !

Comme prévu, je retrouve Nat aux Contamines où l'assistance est autorisée. Il est 21h46, je change mes chaussures pour mes Salomon S Lab, un peu de Nok et des chaussettes propres, de l'Aromalgic en spray sur les jambes, je me ravitaille et c'est parti pour la première nuit. Je ne connais pas ma place mais pour moi c'est à ce moment que la course commence réellement.

Premier grand col jusqu'au refuge de la Croix du Bonhomme (2439 m) 1300 m de dénivelé puis descente sur Les Chapieux. Tout se passe bien, je garde le rythme. Il fait nuit mais la pleine lune éclaire les massifs. Magique !

La montée du col de la Seigne (2516 m, ici on passe en Italie) s'avère très difficile : nouveau dénivelé important, vent de face très sec et température ressentie 3° à 4°. Beaucoup de coureurs accusent le coup. La montée et la descente d'un pierrier très technique, inédit sur cette édition 2015, va encore en surprendre plus d'un.

Je continue. Le jour se lève sur les montagnes qui m'entourent, c'est grandiose ! J'arrive à Courmayeur à 7h26 et m'aperçois alors que Nathalie, incommodée par la chaleur et les trajets de la veille, m'a laissé un message me prévenant qu'elle ne sera pas à ce point d'assistance car "trop tôt et trop de bus". Pas gênant à ce point de la course, mon sac de mi-course m'attend et je ne m'attarde pas pour pouvoir continuer à courir à la "fraîche". La journée s'annonce très chaude et je crains le coup de chaud.

Sur le chemin, les organismes souffrent, de nombreux coureurs ont des problèmes gastriques dus sans doute à l'eau glacée des montagnes que l'on nous fournit sur les postes de ravitaillement. Pour ma part, je ne mange que de la soupe vermicelle, des TUC ,du pain, des pâtes de fruit et des bananes et en boisson, uniquement de l'eau que je laisse tiédir dans ma bouche avant d'avaler.

Les écarts se creusent entre les coureurs au passage du Grand Col Ferret et on bascule en Suisse. L'importante descente qui suit sollicite énormément les cuisses mais je m'économise. Toutefois, mon moral prend un coup avant d'arriver à Champex-Lac car la montée dans ce village Suisse s'avère beaucoup plus difficile qu'envisagée. Et j'approche les 122 kms de course !

Nathalie m'attend au point d'assistance de Champex où j'arrive à 17h. Elle me re-booste, me masse et m'apporte de quoi me ravitailler mais je ne sais plus si j'ai faim ou s'il faut éviter de manger (nausées). Ce sont certainement les effets de la chaleur combinés à la fatigue à ce stade de la course. Mes orteils me font toujours souffrir, je change à nouveau de chaussures (Hoka) et après 45 mns de pause, je repars en marchant accompagné de Nat jusqu'à la sortie du village.

A partir de là, je sais qu'il me reste trois cols avant Chamonix, le décompte en tête et sachant que Nathalie sera présente sur les deux derniers postes d'assistance me donnent un nouvel élan.

Premier de ces trois cols : La Bovine, hyper costaud ! Des marches énormes, restons humble, la course n'est pas finie.

A Trient, toujours en Suisse, Nathalie me masse à nouveau les quadriceps avec Aromalgic (je ne suis pas sponso mais il faut le reconnaitre cette huile soulage les muscles), changement de tee-shirt pour la nuit mais il fait encore chaud, il est 21h.

Deuxième col : Catogne, super sensations, les massages sont efficaces et grâce à la fraicheur de la nuit je ressuscite ! J'hésite même à lâcher les chevaux mais il reste encore un col et la descente sur Chamonix, prudence.

A Vallorcine, de retour en France, je bénéficie à nouveau de l'assistance de Nat. J'appréhende la montée du col de la Tête aux Vents via le col des Montets qui peut vite devenir un calvaire selon les dires des autres coureurs. Je quitte donc Vallorcine en marchant et j'attaque le col des Montets au train et à ma grande surprise les sensations sont bonnes. Je dépasse de nombreux concurrents et décide de faire la Tête aux Vents au taquet. Le massage et les fraises Tagada m'ont donné des ailes et je saute de bloc en bloc. Je cours maintenant à 14 km/h en descendant vers La Flégère.

Au dernier contrôle, je ne m'arrête même pas au ravito, il me reste 8 kms à parcourir en descente et malgré mes orteils qui me font toujours souffrir, je poursuis à ce rythme.

Dans une descente en lacets très technique, poussiéreuse et jonchée de racines, en rangeant mon téléphone, j'accroche mon pied dans une racine et m'arrache définitivement l'ongle gauche de mon gros orteil. Douleur !

La descente s'avère très longue dans ces conditions. Je retrouve enfin Nathalie un kilomètre avant l'arrivée et nous le parcourons ensemble.

Je franchis l'arche d'arrivée, le chrono affiche 33:12:43, je suis 216 ème, 10 ème V2 et surtout comme me le fait remarquer Nat : 1er V2 Français! Incroyable ! Je pensais être déjà très optimiste en tablant sur 35 h, et étant donné mon peu d'entrainement en course à pied, c'est génial !

Il y a peu de public à cette heure de la nuit, il est 3h12 en ce dimanche, mais la présence de Nathalie et l'accueil de Dawa Sherpa me comblent de bonheur.

Après quelques photos, je fais un passage au stand du CHU de Nîmes car je faisais parti d'un groupe de coureur volontaire pour participer à une recherche biomédicale sur l'hydratation.

Je me pose un peu et je réalise que j'ai effectué une très belle course. Malgré les critiques de certain concernant cet ultra, je suis heureux d'avoir participé à cette belle aventure en montagne, l'organisation est au top, aucun faux pas, et les bénévoles sont très attentionnés avec tous les coureurs tout au long de la course.

Didier MALLEGOL